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Détails sur le produit
- Publié le: 2017-05-15
- Sorti le: 2017-05-15
- Format: Ebook Kindle
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3 internautes sur 3 ont trouvé ce commentaire utile.Un ouvrage remarquable mais dépourvu de dispositif contextualisant moderne
Par Eric OD Green
L’ouvrage d’Henri Pirenne médiéviste belge est publié tel qu’il l’a été en 1935, c’est-à-dire sans préface d’un auteur moderne, et sans dispositif scientifique qui viendrait présenter sous forme de notes de bas de page les compléments indispensables à une compréhension fine de l’ouvrage par un profane ou un amateur éclairé : c’est éminemment regrettable, d’autant plus que Pirenne par sa méthode comparatiste et sa prise en compte très sophistiquée des aspects sociaux, économiques et culturels est considéré par l’école française des annales comme le précurseur de cette école historique. En l’état, si la compréhension de la thèse centrale de l’auteur reste accessible, il existe de nombreux passages qui auraient nécessité une contextualisation moderne.Le constat central de Pirenne concernant l’Empire Romain est son caractère méditerranéen : de ce caractère central découle une unité qui se communique par la possession de cette Mare Nostrum qui permet à l’empire de communiquer avec toutes ses provinces, en dépit du caractère Grec de l’Orient et de la prépondérance latine en Occident. Henri Pirenne estime que les provinces du Nord : Belgique, Bretagne, Germanie, Rhétie, Norique, Pannonie ne sont que des glacis avancés contre la barbarie (une comparaison avec « la géopolitique de l’Empire Romain » de Yan Le Bohec serait particulièrement intéressante et je prépare une recension de l’ouvrage de Le Bohec qui contiendra une estimation critique). Le grand lac est indispensable à l’approvisionnement de Rome en blé d’Afrique. Le caractère méditerranéen s’affirmerait davantage selon Pirenne depuis le IVème siècle, car Constantinople, la nouvelle capitale est avant tout une ville maritime, alors que Rome qui n’est que consommatrice en raison de sa nature de grand entrepôt. C’est en Orient que ce concentre la navigation, et à cette époque les Syriens sont les véritables routiers des mers. Les Syriens porteurs d’une puissante culture hellénisée sont présents un peu partout et notamment à Marseille, et il en va de même des Juifs qui sont marins mais aussi surtout courtiers et banquiers avec une influence considérable dans la vie économique.Pour assurer la sécurité de cet Empire entouré de barbares, il a suffi pendant longtemps de la garde des légions aux frontières : le long du Sahara, sur l’Euphrate, sur le Danube, sur le Rhin. Bien sûr le IIIème siècle est celui d’une crise avec des irruptions de Francs, d’Alamans de Goths qui pillent la Gaule, la Rhétie, la Pannonie, la Thrace descendant même jusqu’en Espagne : les empereurs Illyriens refoulent les envahisseurs et rétablissent la frontière, mais du côté des Germains il ne suffit plus du limes, mais il faut maintenant une défense en profondeur : on fortifie donc les villes de l’intérieur, ces villes qui selon Pirenne sont les centres nerveux de l’Empire. Toutefois, il n’est plus question de se fermer aux barbares, la population diminue et les soldats deviennent de plus en plus des mercenaires : on aboutit à une situation dans laquelle on recrute des Germains à la fois pour la troupe mais aussi pour le travail de la terre. Ceux-ci ne demande pas mieux que des s’embaucher au service de Rome. Henri Pirenne estime que l’Empire sur ses frontières se germanise par le sang, mais pour tout ce qui y pénètre on observe un processus de romanisation.Concernant la chute de l’Empire Pirenne estime qu’il disposait de forteresse contre lesquelles les barbares étaient impuissants, des routes stratégiques et un art militaire consommé ainsi qu’une diplomatie de qualité capable de diviser les adversaires de l’Empire. En revanche, l’Empire avait contre lui l’obligation d’avoir des armées sur ses frontières d’Afrique et d’Asie, alors qu’il devait aussi faire face à des troubles. Toutefois concernant les barbares germaniques il n’y avait selon l’auteur aucune force morale : ils n’étaient guidés par aucune haine religieuse ou ethnique, bien au contraire ils admiraient l’Empire et « voulait s’y établir et en jouir ». Toujours selon l’auteur, les barbares germaniques ne se jetèrent pas spontanément sur l’Empire : ils furent poussés par l’arrivée des Huns qui entraina le refoulement des Goths sur l’Empire de même les Ostrogoths défaits furent rejetés sur la Pannonie et les Wisigoths fuirent sur le Danube : ils furent finalement reçus avec le consentement de l’Empereur avec le statut de fédérés, mais l’opération fut bâclée et on leur assigna pas de terre, ils révoltèrent en 377 et déferlèrent sur la Méditerranée qu’ils convoitaient. Ce terrible fiasco conduisit le 9 août 379 à la bataille d’Andrinople (qu’Alexandre Barberro a étudié dans un ouvrage intitulé « le Jour des barbares » dans la collection Champ Flammarion). Au cours de la bataille d’Andrinople l’empereur Valens fut tué et les troupes impériales vaincues : le bilan fut terrible toute la Thrace fut pillée à l’exception des villes. Les barbares arrivèrent à Constantinople qui leur résista comme plus tard elle résistera aux Arabes.L’auteur estime que sans Constantinople les barbares auraient atteint la mer une zone vitale de l’Empire, mais finalement après les avoir vaincu Théodose les installe en Mésie. Toutefois, un processus de déliquescence inexorable de l’Empire romain d’Occident est lancé : en 476 la chute de Romulus Augustule en 476 livrera la Provence aux Wisigoths : toute la méditerranée occidentale est perdue. L’Orient lui-même menacé sur le long du Danube ne pouvait rien faire : « si les barbares avaient voulu détruire l’Empire ils n’avaient qu’à s’entendre pour y réussir. Mais ils ne le voulaient pas. » Assez curieusement, si l’on met de côté les anglo-saxons qui ont conquis la Bretagne, la moins romanisée des provinces de l’Empire, tous les autres continuent à considérer l’Empereur comme un souverain éminent : Théodoric gouverne en son nom, le roi Burgonde Sigismond lui écrit en 516-518 avec la plus grande déférence et Clovis se fait gloire de recevoir le titre de Consul : pas un n’ose prendre le titre d’Empereur, pour avoir un nouvel Empereur d’Occident il faudra attendre Charlemagne. Cette situation a priori étonnante est causée selon Pirenne par le fait que la Romania, légèrement réduite vers le Nord, subsiste dans son ensemble, évidement elle est fort atteinte mais elle continue à vivre par sa masse : rien en l’a remplacée, personne ne proteste contre elle. Au milieu de la décadence il n’y a qu’une force morale qui résiste l’Eglise, et pour l’Eglise l’Empire subsiste toujours ; même si l’Eglise a des relations conflictuelles avec les empereurs de Byzance elle leur reste fidèle. Henri Pirenne considère que les Ostrogoths, Wisigoths, Vandales et Burgondes gouvernent à la romaine reprenant à leur compte des structures administratives d’une efficacité supérieure qu’ils n’ont pas la capacité de remplacer : « C’est sous ces rois nouveaux, l’ancien régime qui dure, avec bien des pertes sans doutes » (dans le domaine culturel). On constate une seule nouveauté qui est la gratuité de l’armée grâce au partage des terres : l’Etat est allégé de ce terrible budget. Pour Pirenne, il n’y a pas de plus grande erreur que de croire que l’idée impériale ait disparue avec le dépècement des provinces occidentales de l’Empire par les barbares : l’empereur de Constantinople, le Basileus exerce toujours une autorité théorique sur l’ensemble même s’il ne gouverne plus. Toutefois, Henri Pirenne narre en détail la puissante tentative de reconstitution de l’Empire par Justinien (527-565) : on peut donc considérer que la persistance de la Romania tant vantée par Pirenne n’était pas satisfaisante pour Constantinople : celle-ci dispose d’une flotte puissante et de l’appui de l’église et en Italie elle peut compter sur l’appui des grandes familles romaines, et en Afrique sur la clientèle des réfugiés de l’aristocratie Vandale. Avant d’entreprendre sa campagne de reconquête Justinien fait la paix avec l’Empire Perse en 532. Justinien dirigea son offensive contre les Vandales en 533 et en une seule campagne Bélisaire triomphe de l’usurpateur Gélimer et s’empare de toutes la côte d’Afrique jusqu’à Ceuta, Justinien se hâte d’y établir un limes et reprend immédiatement en main le gouvernement du pays au sein duquel tout le système administratif romain qui a été conservé. Après la mort du jeune roi des Ostrogoths Athalaric, immédiatement à la fin de la campagne d’Afrique Justinien décida d’intervenir et Bélisaire s’empara de la Sicile complétant ainsi la conquête de l’Afrique : acclamé par la population il marche alors sur le Nord, entre à Naples et entre à Rome en 536. L’Afrique et l’Italie reconquise, Justinien se tourne vers l’Espagne et profite de dissensions : les Romains occupent maintenant toutes les côtes de la mer Tyrrhénienne, sauf la Provence (cédée par Justinien aux Francs) et la royauté Wisigothique qui reconnaît la suzeraineté impériale est coupée de la mer : la méditerranée est redevenu un lac Romain. Toutefois, la période suivante de 565 à 610 est l’une des plus désolée de l’histoire de Byzance : la guerre sévit à toutes les frontières : les Perses, les Slaves et les Avars se jettent sur l’Empire et en 568 les Lombards envahissent l’Italie du Nord et l’Empire cède bientôt sur tous les fronts, l’évènement le plus important de cette période étant l’invasion lombarde.A cette continuité de l’idéal et de l’idée impériale Romaine, même réduire à un magistère moral et à des échanges commerciaux jamais interrompus en méditerranée, Henri Pirenne estime que l’expansion de l’Islam au VIIème siècle. Au demeurant cette percée militaire foudroyante est surprenante, car comme l’Empire Romain, l’Empire Perse a pris des mesures défensives minimales contre des tribus de bédouins provenant de la péninsule Arabique sans estimer qu’ils représentaient une réelle menace militaire. Pour Pirenne le succès de l’attaque Arabe en 634 s’explique par l’épuisement des deux empires précités à la suite de la longue lutte qui les a opposé et qui est couronné par la victoire d’Héraclius sur Chosroês, mais cette remontée en puissance de l’empire romain d’Orient a pour corollaire l’épuisement. Et c’est par pan entier que l’empire croule devant les Arabes. Se pose alors de savoir qu’elle est la différence avec les Germains qui ont été absorbés par le monde Romain, si l’on considère comme le fait l’honneur que les effectifs étaient similaires, avec les Arabes qui ne le seront pas. Selon Pirenne les Germains n’avaient rien à opposer au christianisme de l’Empire tandis que les Arabes sont poussés par une foi nouvelle qui les rend inassimilables : mais pour le reste les Arabes n’ont pas plus de préventions que les Germains à l’encontre de l’Empire et vont assimiler rapidement les aspects scientifiques Grecs et les arts Perses : cette réponse de Pirenne est toutefois ambiguë et l’auteur nuance son propos en considérant que « Islam veut dire soumission à Dieu et Musulman veut dire soumis. Allah est un et il est logique dès lors que tous ses serviteurs aient pour devoir de l’imposer aux incroyants, aux infidèles » (pp 128-129). Quant à la soi-disant tolérance à l’égard des gens du livre Chrétiens et Juifs : « (L’Islam) n’exige que l’obéissance à Allah, obéissance extérieure d’êtres inférieurs, dégradés, méprisables, qu’on tolère mais qui vivent dans l’abjection » c’est en ignorant la foi des infidèles que l’on peut les en détacher et que l’on peut les amener à Allah : donc là où le Germain se romanise en entrant dans la Romania, le Romain au contraire s’arabise dès qu’il est conquis par l’Islam (Pirenne pp 129-130). En se christianisant l’Empire avait changé d’âme et en s’islamisant, il change à la fois de corps et d’esprits. L’Islam introduit un nouveau monde sur les rivages de la méditerranée où Rome avait répandu le syncrétisme de sa civilisation. Une coupure géopolitique et culturelle est introduite « aux bords du Mare Nostrum avec désormais deux civilisations différentes et hostiles ». Henri Pirenne constatait qu’au début du XXième siècle la civilisation européenne avait réussi à se subordonner la civilisation Orientale, elle ne l’a pas assimilé : on retrouve des arguments très proche du choc des civilisations de Samuel Huntington.Un élément majeur de la thèse de Pirenne est que la mer qui était le centre de la Chrétienté en devient la frontière : l’unité de la Méditerranée est brisée. L’auteur fait une chronologie très pointue des campagnes militaires musulmanes : et c’est très bien car cet aspect est souvent traité de manière subalterne ou bien pas traité du tout.La conséquence de tout cela est que cette interruption des échanges par la méditerranée va entraîner un déplacement de l’activité politique et économique vers le Nord et créer les conditions nécessaires à l’émergence d’un nouvel Empire d’occident dont les carolingiens seront le centre. Il me semble que Pirenne sous-estime beaucoup la dynastie mérovingienne et attribue un rôle très secondaire à Clovis qui sur le plan militaire a été pourtant un allié précieux de l’église gallo-romaine. De même, il se montre assez cassant avec la personnalité de Charles Martel, qui est finalement réduit à un simple usurpateur, mais dont les campagnes militaires (pas toujours couvertes de succès) sont reconnues. Le rôle de Byzance est bien décrit et je m’en félicite, même si les querelles théologiques dont parle Pirenne sont essentiellement devenus des questions de spécialistes pointus.En 800 Charles (Carolus Magnus) a conquis la Saxe, la Bavière, anéanti les Avars et attaqué l’Espagne (avec des résultats qui demeurent modestes…), mais presque toute la chrétienté occidentale est en ses mains. Le 25 décembre 800, Charles coiffe la couronne impériale et le pape consacre cet empire chrétien. Charlemagne y reçoit son titre suivant la procédure en vigueur à Byzance, par l’acclamation : mais sur le fond le nouveau souverain n’est pas un empereur de plus avec celui de Byzance : sur le plan formel il devient le seul véritable empereur. Pour Henri Pirenne l’Empire de Charlemagne est le point d’aboutissement de la rupture par l’Islam de l’équilibre européen l’autorité de pape ne s’étend plus au-delà de l’Europe Occidentale, et en outre la conquête de l’Espagne et de l’Afrique par l’Islam fait du roi des Francs le maitre de l’Occident chrétien.
4 internautes sur 5 ont trouvé ce commentaire utile.Excellent
Par Guibert Pierre
Excellent ouvrage, très enrichissant sur cette période difficile de notre histoire. Synthèse d'une qualité rare. Donne une bonne compréhension des relations Orient-Occident.
1 internautes sur 1 ont trouvé ce commentaire utile.Europe et Méditerranée
Par Semper Victor
La réédition de « Mahomet et Charlemagne », d'Henri Pirenne, publié pour la première fois en 1935 permet de se faire une opinion sur la thèse contestée de l'historien belge. Selon lui, c'est en confinant l'Etat franc au nord et en mettant fin à l'unité méditerranéenne, caractéristique de l'Antiquité romaine, que l'islam aurait joué un rôle déterminant dans la naissance au Moyen Âge occidental.Pirenne évoque d'abord le cas de l'Europe Occidentale avant l'islam, démontrant que l'irruption des barbares et la mise en place de leurs royaumes « nationaux » n'a jamais mis en danger la romanité. C'est le gouvernement imperial, et non l'Empire, que les peuples germaniques ont détruit. Il distingue clairement deux périodes très différentes de l'histoire franque, trop souvent vue comme globale : les Mérovingiens sont encore tournés vers la Méditerranée romanisée alors que ce centre de gravité du royaume carolingien s edéplace vers la zone rhénane plus germanise. Quant à Charlemagne il le définit comme l'Empereur, protecteur de l'Eglise, et non pas comme un empreur laïc à la romaine.Cet essai, devenu un classique, fait ensuite de Mahomet et de ses successeurs les instruments de la séparation définitive entre Rome et Constantinople, obligeant les forces vives de l'Empire Carolingien à fonctionner en vase clos et à inventer un monde nouveau. Comme toutes les theses aux conclusions très marquées, le livre de Pirenne peut prêter le flanc à la critique dans la mesure où chaque facteur est systématiquement interpreté de telle manière qu'il apporte de l'eau au moulin de l'auteur.
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